Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Aidez-nous à réunir 100 nouveaux abonné·es avant le 29 mars 2024 !

Soutenez un journalisme de terrain qui se fait avec vous. Aidez-nous à réunir 100 nouveaux abonné⋅es avant le 29 mars 2024.

29/03/2024 date de fin
1 052 abonné⋅es sur 1 100

Les Roms de Villeurbanne toujours pas relogés

>Article mis à jour le 9 avril à 10h20 suite à la publication des déclarations du père Servanton dans 20 Minutes

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.


Après leur expulsion d’un bidonville, dix familles de Roms avait obtenu jeudi 4 avril du tribunal administratif de Lyon leur relogement. Le préfet du Rhône avait quatre jours pour s’exécuter.

Ce délai se terminait ce lundi après-midi. Pendant deux jours de plus, les familles n’avait toujours pas pu accéder à un foyer d’hébergement d’urgence.
Mais mardi soir, leur avocate, Céline Amar a annoncé à l’AFP (via leparisien.fr) que ces familles allaient être relogées, prises en charge par l’une des associations missionnées par la préfecture du Rhône. Céline Amar a déclaré à l’AFP que « cette affaire représente une victoire pour ces familles qui ont saisi le tribunal » :
« C’est une victoire du droit et de son exécution. Ceux qu’on appelle les Roms sont des êtres humains qui ont des droits mobilisables, des droits suivis d’effets ».

Contactée, la préfecture du Rhône, répond invariablement qu’« elle ne communique pas sur ce sujet ».

Ce mardi matin, le père Jean-Claude Servanton, qui jusque là accueille la cinquantaine de personnes (dont 26 enfants) dans sa paroisse de l’église de la Résurrection (Villeurbanne), avait déclaré à 20 Minutes (papier) que la préfecture était en train de « finaliser un projet » :

« En attendant, la préfecture m’a demandé de les héberger deux nuits de plus ».

Lundi, dans un communiqué, le MRAP et l’association « Enfant sans toit » parlait d’une « double violation de la loi par le préfet » :

« Une première fois en jetant à la rue des familles et en leur refusant un hébergement d’urgence, une seconde fois en ne respectant pas le jugement qui lui ordonnait de leur trouver un hébergement adapté ».

 

Aller plus loin

A Lyon, la justice oblige le préfet à reloger une cinquantaine de Roms


>Mis à jour le 10 avril à 0h suite aux déclarations de l’avocate des familles

Et si le prochain article que vous lisiez existait grâce à vous ?

Depuis 12 ans, à Rue89Lyon nous portons un journalisme de terrain qui se fait au plus proche de vous, de vos préoccupations et de votre vie. Aujourd’hui nous voulons faire plus. À l’heure de la défiance grandissante des citoyen·nes envers les médias, on veut vous impliquer dans la fabrique de l’information.

Nos enquêtes, ce sont vos histoires, vos combats et vos luttes. Mais aujourd’hui nous voulons vous donner encore plus de place dans la fabrique de l’info.

Engagez vous avec nous. Venez contribuer à faire le Rue89Lyon de demain.


#Eglise catholique

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Partager
Plus d'options