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OL-Nancy : Malbranque, purge player

RANK’N’OL #24.

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 L’OL a choisi de prolonger l’humiliation infligée à Sainté en concédant le nul face à Nancy (1-1), dernier du championnat avant la rencontre. Et ça aurait pu être pire. Heureusement, Malbranque et Bastos ont sauvé les Lyonnais. Et un peu le Rank aussi, on ne va pas se mentir.

Mercredi 12 décembre 2012, 17ème journée de Ligue 1

Olympique Lyonnais – AS Nancy Lorraine

Pour Lyon : Bastos (83ème)
Pour Nancy : Lotiès (73ème)

 

Classement des cinq meilleurs Lyonnais après Lyon-Nancy

Notes : la grille d’éval’

 

#1 Rennes-OL 0-1 ; #2 OL-Troyes 4-1 ; #3 Évian TG-OL ; #4 OL-Valenciennes ;#5 OL-Ajaccio ; #6 OL-Sparta Prague ; #7 Lille-OL ; #8 OL-Bordeaux ; #9 Kiryat Shmona-OL ; #10 Lorient-OL ; #11 OL-Brest ; #12 OL-Bilbao ; #13 Nice-OL ;#14 OL-Bastia ; #15 Bilbao-OL ; #16 Sochaux-OL ; #17 OL-Reims ; #18 Prague-OL ; #19 Toulouse-OL ; #20 OM-OL ; #21 OL-Montpellier ; #22 OL-Kiryat Shmona ; #23 Saint-Étienne-OL

 

1. Steed Malbranque : les derniers témoignages à son sujet nous ont fait comprendre que le grand muet de l’OL était un type chiant. Ce qu’on a compris ce soir, c’est que Malbranque était surtout le seul joueur capable de ramener la bleusaille lyonnaise, de celles qu’on aligne les soirs de Coupe de la Ligue, au niveau de la Ligue 1. Jean Fernandez pourra toujours confirmer son rôle de geek suprême du foot français en soufflant son soulagement d’avoir échappé à Gonalons pour cette fois, il restait encore un Malbranque pour incarner à lui seul la marque de fabrique du jeu à la lyonnaise, autrement connue sous le titre de prise de risques. Quand le reste du milieu, Fofana un peu, Mvuemba surtout, jouaient les douillets de première à force de passes latérales, il suffisait à Steed d’un petit tour sur lui même et puis s’en va pour remettre ce qu’il restait de jeu lyonnais vers l’avant. Ce qui peut suffire à vous sauver du bonjour tristesse de la partie. Ce qui vous oblige surtout à revenir sérieusement sur le titre de plus belle machine à jouer du championnat envoyé à l’OL. Parce qu’à la voir se réduire à peau de chagrin, on n’est plus loin de penser que la machine en question ne vaut que pour le seul cas Malbranque. Un genre de Cesc machine pour peu que l’on reprenne à son compte cette évolution aperçue en d’autres temps à Arsenal, là même où l’OL semble puiser une partie de son inspiration.

2. Samuel Umtiti : sa performance sur le côté aura au moins servi a démontré qu’il est bien un défenseur central. S’il n’a pas brillé par son apport dans le camp adverse, au moins aura-t-il été précieux comme soutien de Lovren, de retour après un moins d’absence et en difficulté depuis un peu plus longtemps. Après Koné, il a donc enterré Monzon. Mais le fossoyeur de Ménival ne devrait pas s’arrêter à si peu de choses.

3. Bafétimbi Gomis : souvent considéré comme trop frustre pour le très haut niveau, il a par deux fois ressemblé à l’enfant illégitime de Ronaldo et de Zidane. Ce qui donne une certaine idée de la qualité du match. Alors, même s’il a été trop gourmand sur sa seule véritable occasion, le festival qu’il a réalisé au préalable, tout comme sa superbe roulette en deuxième mi-temps, auront constitué une part importante du capital émotion de la soirée. À Bafé Gomis, la partie reconnaissante.

4. Michel Bastos : l’étiquette de héros du Derby qui lui colle au maillot a failli avoir raison de son retour en qualité de titulaire. Car le Brésilien a passé le plus clair de son match à se souvenir de la règle du hors-jeu, se prenant le plus souvent les pieds dans les fils comme aux plus belles de la wha-wha à Kader Keita. C’est au moment où on a fini par l’oublier sur ce côté qui n’est d’ordinaire pas le sien, le droit, que Bastos a pu conforter son titre de joueur le plus efficace de Ligue 1 – preuve s’il en est qu’on peut décidément faire dire n’importe quoi aux stats… Résultat, à défaut de confirmer l’idée d’un retour en grand, sa performance sentait surtout l’épié inversé.

5. Milan Bisevac : il est comme ça Milan. C’est une grande gueule, un « guerrier ® », mais il aime surtout quand c’est lui le patron. Et l’exil forcé d’Umtiti sur le côté gauche lui a permis de reprendre le leadership, et plutôt bien, en dépit des nombreuses occasions des huit défenseurs centraux nancéiens. C’est vrai, c’est con de se sentir bridé par un gosse de 19 ans quand on a dix ans de plus. Mais pas plus que de se faire bouffer par Nancy quand on est premier du championnat.

Par Pierre Prugneau et Serge Rezza

Retrouvez le Rank’n’OL sur OL Dirty Bastards et sur la 89ème minute.

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