Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Pic de pollution à la dioxine à l'usine d'incinération de Rilleux

Le scandale de Gilly-sur-Isère

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.


Des analyses réalisées le 12 juin montrent un dépassement du seuil autorisé d’émission de dioxine sur l’une des deux lignes de traitement de l’usine d’incinération des déchets de Rilleux-la-pape. C’est le Grand Lyon qui l’a annoncé ce jeudi par un communiqué de presse.

Selon le laboratoire agréé et indépendant qui a effectué les mesures, les taux se situent plus de deux fois au-dessus des autorisations.

Après l’obtention des premiers résultats les 24 août et 14 septembre, le directeur de Valorly (le délégataire de service public chargé de la gestion de l’usine de traitement-groupe Suez Environnement), a fait intervenir une équipe d’experts pour déterminer les causes de cette sur-pollution.

Les premières conclusions incrimineraient une coupure d’électricité prolongée la veille aurait provoqué lors du redémarrage de la ligne ce pic d’émission de dioxine.

Des analyses vont être effectuées tous les mois pendant les trois prochains mois.

Le Grand Lyon a voulu relativiser en mentionnant le scandale de Gilly-sur-Isère dont le procès en appel s’est ouvert hier, jeudi 20 septembre à Chambéry. (Dossier à voir sur France 3)

L’affaire avait débuté en octobre 2001 avec la fermeture administrative de l’incinérateur de Gilly-sur-Isère, à la suite de taux anormalement élevés de dioxine, polluant cancérogène, dépassant parfois jusqu’à 750 fois la norme maximale autorisée.

200 familles avaient porté plainte en pointant une augmentation du nombre de cancers. Après un procès agité qui s’était déroulé en novembre 2010, seul Novergie, exploitant de l’ncinérateur et filiale de Suez, avait été condamné à 250 000 euros d’amende.

 


#Lyon

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Plus d'options